Le talent au service de l’environnement

En 2005, Marie-Claude Grenier a fondé Atout Recrutement pour se rapprocher de ses clients et leur offrir des services personnalisés. Comme elle se spécialisait en personnel administratif et que je cherchais une réceptionniste pour un groupe dont j’étais le cofondateur, j’ai fait appel à ses services. Marie-Claude m’a proposé une étudiante à la maîtrise en opéra. Je lui ai rétorqué qu’on souhaitait une réceptionniste, pas une chanteuse ! Mais c’était là son secret : une entrevue de qualité, qui lui avait laissé entrevoir une solide expérience et des compétences clés pour le poste. Cette réceptionniste demeure, à ce jour, l’une des meilleures que j’aie connues.

 

Trois ans plus tard, j’ai accepté d’aider Atout Recrutement à traverser la crise économique. Les candidats étaient nombreux, mais les emplois plus discrets. Je devais rester trois mois ; finalement, je ne suis jamais parti. Ma passion pour l’environnement conjuguée à la force de mon réseau m’ont amené à développer avec succès le marché vert de l’entreprise. Au cours des dernières années, nous avons pourvu plusieurs postes-cadres de haut niveau dans ce secteur, dont ceux de PDG du CETEQ, de PDG de Réseau Environnement et PDG d’Écotech Québec.

 

Notre philosophie de recrutement s’inspire de notre expérience complémentaire dans les ressources humaines et l’environnement. Comme j’avais déjà travaillé à la création de partenariats et à la direction de plusieurs entreprises et OBNL, j’ai continué à établir de nouveaux liens. Nous comptons parmi nos fidèles partenaires des groupes comme 3R MCDQ, EnviroCompétences, CETEQ et Réseau Environnement, dont les membres bénéficient d’avantages exclusifs en gage de notre reconnaissance.

 

Aujourd’hui, nous comptons huit employés permanents ainsi qu’une quinzaine de consultants-recherchistes, et nous embauchons plus de 200 personnes en intérim. Nous avons établi notre siège social à Montréal et, afin de poursuivre notre ascension en terres canadiennes, nous avons ouvert une succursale dans la région de la capitale nationale. C’est dire que nous sommes en pleine croissance ! Et nous voyons loin.

 

L’avenir, selon moi, nous réserve un choc démographique. Le domaine de l’environnement fait concurrence à beaucoup d’autres, comme les jeux vidéo et les technologies de l’information, pour recruter les jeunes. Il ne suffit pas de les séduire ; il faut passer à l’échelle mondiale et aller chercher ailleurs des personnes compétentes qui viendront travailler chez nous pour combler le besoin en main-d’œuvre. Je continue donc à bâtir des ponts, entre autres avec l’Europe.

 

L’aspect social connaît aussi un essor. Le marché de l’emploi reflète cette nouvelle attitude : souvent, ce sont les candidats qui choisissent leur employeur. Ils veulent une certaine qualité de vie, et ils souhaitent surtout pouvoir s’identifier aux valeurs de leur employeur. C’est là que le développement durable entre en jeu : grâce à de bonnes politiques, une entreprise peut devancer ses concurrents en attirant et en fidélisant les meilleurs candidats.

 

Comme nous connaissons bien ces enjeux, nous avons notamment reçu le mandat de promouvoir un programme d’ECO Canada qui offre des subventions salariales aux employeurs de jeunes ayant un diplôme postsecondaire dans un domaine lié à l’environnement.

 

Ce qui compte pour notre équipe, c’est de mettre le talent au service de l’environnement. Je suis heureux de lancer ce blogue, et je vous invite à suivre l’évolution de nos projets en 2018. À très bientôt !

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