Capital humain et transition numérique des entreprises québécoises: des emplois verts et verdissants

Développer les compétences et le savoir-faire du capital humain et de la main-d’œuvre verte, c’est ce qui nous anime au quotidien chez Atout Recrutement. Nous travaillons constamment à améliorer nos pratiques et aider le maximum d’entreprises afin de répondre à leurs besoins en main-d’œuvre qualifiée. De ce fait, la transformation numérique s’érige comme un instrument efficace dans le cadre du développement des compétences et nous la recommandons tout à fait aux entreprises québécoises. En effet, en plus d’être au service de la cause environnementale, la numérisation est un outil très adéquat qui permet d’améliorer nombre de pratiques en plus de créer des postes d’emplois spécialisés dans les nouvelles technologies et l’informatique. Dans ce premier blogue du mois de mars, nous verrons donc quelle est la place du capital humain dans la transition numérique pour les entreprises québécoises, et où en sont ces dernières dans ce processus de transition. 

Les employés au cœur de la transition numérique 

De nos jours, de nombreuses entreprises québécoises emboîtent le pas de la transformation numérique afin de répondre à plusieurs objectifs, notamment d’ordre opérationnel et environnemental. Les employés, qui sont au cœur du virage numérique, voient alors de nouvelles opportunités s’ouvrir à eux et ont la chance de développer de nouvelles compétences en lien avec la création de postes d’emploi dédiés. De même, cela permet à de nombreux employés d’évoluer et de donner un nouveau souffle à leur carrière, en se spécialisant dans les nouvelles technologies par exemple, tout en continuant à travailler pour le même employeur, ou en décidant d’offrir leur expertise et leurs nouvelles compétences notamment à des entreprises ou des organismes dédiés à la cause environnementale.  

En effet, le numérique, en plus d’offrir ces possibilités de développement des compétences, facilite la vie à de nombreux professionnels dans le grand secteur de l’environnement. Ainsi par exemple, l’essor du développement de nouveaux logiciels et de nouvelles applications de suivi et de gestion offre de nombreuses opportunités aux travailleurs ayant d’importantes tâches de planification et de suivi des résultats tels que les ingénieurs en environnement ou encore les opérateurs en traitement des eaux. Par ailleurs, la numérisation permet également une meilleure organisation des procédés, notamment pour des professionnels tels que les arpenteur(e)s-géomètres, ou encore les géomaticien(nes)s, pour lesquels il est beaucoup plus facile aujourd’hui de synthétiser les données et réaliser des rapports d’expertise de même que la recherche et la compilation d’informations. 

Selon Louis St-Hilaire, Président-Directeur général de l’entreprise Loram, « pour réussir une transformation numérique, l’aspect humain est fondamental. Un des enjeux est l’atterrissage de ces innovations et de ces changements de processus dans l’organisation. Car, du jour au lendemain, on amène des changements aux employés, mais aussi à la clientèle. » 

Où en sont les entreprises québécoises dans la transition numérique ? 

Aujourd’hui, la transition numérique n’a pas encore été adoptée partout dans la province, et l’on constate même que les entreprises ont de la difficulté à la mettre en œuvre, notamment du fait du manque de moyens quant aux nouvelles charges liées à de l’équipement informatique ou encore la formation de la main-d’œuvre à ces nouvelles technologies et aux nouveaux procédés qui coûtent cher et prennent du temps.  

Le gouvernement du Québec a d’ailleurs compris ces nouveaux besoins et s’engage à aider les employeurs et toutes les organisations entamant le processus de transition numérique. En effet, en mars 2021, au point culminant de la pandémie de COVID-19, le gouvernement a annoncé l’Offensive de transformation numérique, qui consacre une enveloppe de 130 millions $ « afin d’accélérer l’innovation des entreprises de l’ensemble des secteurs d’activités et des régions du Québec. » 

Par ailleurs, le 24 janvier dernier, le gouvernement a annoncé une nouvelle enveloppe de 46 millions $, « injectés par le ministre du Travail et de l’Emploi, Jean Boulet, pour aider à la formation de la main-d’œuvre et l’adaptation des entreprises qui veulent prendre un virage vert ou numérique », dont nous avons parlé dans un blogue le mois dernier consacré à la formation et les emplois verts. 

Pour quels résultats jusque-là ? 

Les initiatives présentées ci-dessus ont, jusqu’à présent, permis d’aider de nombreuses entreprises dans la numérisation de leurs procédés et ont permis d’en sensibiliser des milliers d’autres. Ainsi, d’après le ministère de l’Économie et de l’Innovation, ces initiatives ont permis d’accompagner 11 000 entreprises, « alors que 49 000 d’entre elles seront sensibilisées à l’importance d’entreprendre ou de consolider une démarche de transition numérique. » 

Enfin, grâce aux initiatives annoncées le mois dernier, le gouvernement espère accompagner « 2 000 entreprises supplémentaires dans la transformation de leurs processus d’affaires et d’en sensibiliser environ 6 000 à l’importance de prendre le virage numérique. » 

Sources :