Technologies vertes: les solutions d’avenir!

borne voiture electrique

La crise climatique oblige les États et les sociétés civiles à multiplier les efforts pour répondre aux défis auxquels le monde fait face dans son caractère existentiel. En effet, que ce soit dans la recherche d’alternatives au pétrole ou encore dans la recherche de sources d’énergies renouvelables et moins polluantes, l’innovation et la science misent désormais davantage sur des technologies, appelées « technologies vertes », qui soient respectueuses de la planète et qui offrent des réponses à de nombreux problèmes actuels. Dans ce premier blogue du mois de mai, nous définirons le concept de technologies vertes et nous verrons en quoi ces technologies représentent de nombreuses opportunités d’avenir pour des milliers de travailleurs du secteur de l’environnement au Québec. 

Qu’est-ce qu’une technologie verte? 

Employé souvent pour désigner les alternatives aux énergies fossiles, le terme « technologies vertes » désigne l’ensemble des procédés, des technologies et des innovations qui répondent aux normes environnementales et qui s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre les changements climatiques et l’adoption de pratiques durables. 

En effet, les technologies vertes sont un des moyens les plus efficaces pour bâtir une économie verte, décarbonée et dans laquelle les énergies fossiles et les sources de pollution sont limitées au strict minimum. Ces technologies sont alors un moyen grâce auquel les acteurs économiques et sociaux peuvent limiter les effets néfastes de leurs activités sur l’environnement. Ainsi, selon Denis Leclerc, président et chef de la direction de notre partenaire Écotech Québec, l’économie verte est celle des technologies dîtes « propres », qui offrent la possibilité aux entreprises d’améliorer leurs capacités tout en réduisant leurs impacts sur l’environnement. 

Dans quels secteurs peuvent-elles être appliquées? 

Les technologies vertes touchent tous les pans de l’économie et peuvent être appliquées à tout procédé susceptible d’être amélioré pour le rendre durable et écoresponsable. Toutefois, les technologies vertes restent souvent associées aux emplois et aux métiers du grand secteur de l’environnement, ce dernier étant le principal bénéficiaire des récents développements en termes d’innovation et de recherche de solutions durables. 

En effet, que ce soit dans le traitement et l’assainissement de l’eau, dans le développement des énergies renouvelables (éolien, hydraulique, solaire, etc.) ou encore dans le secteur des transports, les innovations foisonnent et de nombreuses nouvelles technologies sont développées chaque année à travers le monde, venant améliorer davantage le bilan carbone des matériaux et des technologies existantes, et permettant d’entretenir l’espoir d’atteindre les cibles de réduction des GES notamment. 

Ainsi, le terme de technologies vertes désigne concrètement : les éoliennes ; les panneaux solaires ; les batteries pour véhicules de transport électriques ; les procédés écoresponsables de décontamination et de réhabilitation des sols ; les procédés modernes de traitement des eaux (qui sont respectueux de l’environnement) ; les technologies de recyclage et de tri des déchets, ou encore les technologies récentes de capture et de rétention du Co2. Tous ces développements offrent bien sûr de grandes opportunités pour des milliers de travailleurs, que nous vous présentons régulièrement dans nos blogues, notamment celui traitant de la mobilité durable. 

Où en est le Québec? 

Parmi les provinces et territoires canadiens, le Québec fait plutôt bonne figure en termes du développement de technologies vertes et de la transition vers une économie verte. En effet, « le Québec est bien positionné et bien perçu à l’international en matière d’économie verte, et pas qu’en gestion des matières résiduelles. » Cela est démontré par une importante augmentation du nombre d’emplois verts ces dernières années, qui sont passés de 78 588 en 2012, à 85 047 en 2020 (ce qui correspond à 6 459 postes d’emploi créés). De plus, ces emplois ont généré un chiffre d’affaire annuel conséquent, qui s’est chiffré à près de 8 milliards de dollars pour l’année 2020.

Ainsi, de nombreuses technologies ont récemment vu le jour notamment en ce qui a trait au traitement et à l’assainissement des eaux. Toujours selon Denis Leclerc, « de nouvelles technologies se développent pour accélérer l’assainissement de l’eau des municipalités tout en réduisant les produits chimiques, et ce, sans construire de nouvelles infrastructures. » 

Par ailleurs, de nombreux autres secteurs offrent la part belle aux technologies et aux procédés durables, tels que le secteur financier et la décarbonation de nombreux produits d’investissement (en investissant davantage sur les énergies renouvelables), l’électrification des transports en commun, ou encore l’amélioration des technologies de recyclage et de tri des déchets au niveau de la province. 

Sources: