Même si certains refusent de l’admettre, l’impact des changements climatiques se manifeste déjà par des incendies, tempêtes, vagues de chaleur et inondations. Pour faire face à ces défis, une multitude de carrières s’ouvrent aujourd’hui dans la lutte, l’adaptation et la résilience face aux changements climatiques. Et c’est votre expertise, en environnement, ingénierie ou gestion, qui peut faire la différence.
Un marché du travail transformé
Selon une étude sur les impacts de la transition énergétique sur la main-d’œuvre et les entreprises québécoises à l’horizon 2030, la transition énergétique créera de nombreux emplois, à condition que la main-d’œuvre et les formations soient prêtes. Car si plusieurs nouveaux métiers voient le jour, d’autres seront appelés à disparaître ou à évoluer considérablement.
Bien que cette étude ait été réalisée en 2018, les conclusions sont toujours aussi pertinentes.
Trois secteurs sont particulièrement touchés par la transition énergétique : le bâtiment, les transports et l’énergie. Ensemble, ils représentent plus de 700 000 emplois au Québec!Avec cette transformation, ce sont aussi de nouveaux métiers qui émergent, comme la création de programmes de rattrapages et de formations et le développement de filières écologiques.
Des perspectives d’emplois prometteuses
Travailler dans les métiers liés aux changements climatiques, c’est avant tout œuvrer pour une société en transition. Chaque projet contribue à réduire les émissions, à protéger nos milieux de vie et à renforcer la résilience de nos communautés.
C’est aussi un domaine où la diversité des métiers permet à chacun de trouver une carrière qui lui convient. On y croise des spécialistes de la planification d’infrastructures résilientes, des experts et expertes en audits carbone, des ingénieurs en production d’énergie renouvelable, et bien d’autres pros qui unissent leurs forces autour d’un même objectif : bâtir un futur plus durable.
Les perspectives d’emploi y sont particulièrement prometteuses. Dans un contexte de forte demande et de pénurie de talents qualifiés, les possibilités de progression de carrière sont nombreuses, que ce soit sur le terrain, en gestion de projets ou en stratégie.
Enfin, au-delà des compétences techniques, ce secteur offre une grande valeur humaine et personnelle. Contribuer à la transition climatique, c’est participer à une mission collective, tout en développant une expertise recherchée et valorisante.
Quelques métiers en lien avec la transition énergétique
Les métiers en lien avec la transition énergétique sont nombreux et il serait trop long de tous les nommer. En voici quelques exemples :
- Spécialiste de la rénovation énergétique : Accompagne la rénovation des bâtiments dans leur évolution vers la sobriété carbone.
- Technicien·ne en électrification des transports : Intervient dans la maintenance, la gestion des flottes ou l’infrastructure de recharge.
- Ingénieur·e en énergie renouvelable : Conçoit des installations éoliennes, solaires, ou de biomasse.
- Analyste en données climatiques : Résout des questions complexes et propose des solutions technologiques.
- Chargé·e de projets : Coordonne les chantiers d’un Québec plus résistant aux aléas climatiques (inondations, vent, feu de forêt).
Comment préparer votre carrière à la transition énergétique
- Formez-vous : Explorez les programmes liés à l’énergie, aux technologies renouvelables ou à la résilience climatique.
- Valorisez vos compétences : Si vous avez déjà de l’expérience en environnement, transition énergétique ou gestion de projets, mentionnez-le sur votre CV.
- Soyez curieux·se des technologies : Les données, la connectivité, l’automatisation et l’intelligence artificielle sont au cœur de nombreuses innovations.
- Adoptez l’esprit « impact + valeur » : En entrevue, démontrez comment vous pouvez aider à réduire les émissions, augmenter la résilience ou optimiser des processus.
Pour aller plus loin : Découvrez les métiers de la décontamination et des sols, les emplois dans le domaine de la biodiversité, les métiers du secteur de l’eau, ou les carrières possibles en lien avec la collecte sélective au Québec.